Origine et pratique de l'Aïkido

Origines

L’aïkido est un art martial fondé au Japon par Morihei Ueshiba, O Senseï, dans la première moitié du XXe siècle, né de la rencontre entre les techniques de combat des écoles d'arts martiaux anciennes koryu et les réflexions philosophiques de Morihei Ueshiba sur le sens de la pratique martiale à l'ère moderne.

Une présentation complète de l’histoire de l’aïkido est disponible sur le site de la Fédération Française d’Aïkido et de Budo.

Morihei Ueshiba, O Senseï Morihei Ueshiba, O Senseï, fondateur de l'aïkido

Nobuyoshi Tamura, Tamura Senseï Tamura Senseï, élève du fondateur, FFAB

Pratiquer l'aïkido

Principes

L’aïkido est une discipline ouverte à tous et à toutes quelque soit l’âge, le sexe, la taille.

À la différence de nombreux arts martiaux, les techniques d’aïkido n’opposent pas la force à la force. En synchronisant son mouvement avec celui de l’attaque, le pratiquant retourne l’énergie à sa source : l’attaquant devra par conséquent faire face à sa propre agression.

L’apprentissage de l’aïkido est l’apprentissage des lois naturelles du mouvement. Les techniques sont donc telles qu’il n’y a jamais d’opposition directe à l’attaque ; la force de l’attaquant est redirigée grâce à des mouvements circulaires dont la puissance est le résultat de l’application d’intuitions entraînées, de coordination et de précision. Comme dans les autres arts martiaux, le pratiquant d’aïkido utilise des techniques de projection, d’immobilisation ; il peut également accompagner ses mouvements d’atemis (coups de poing portés à différents endroits du corps).

Il n’y a rien à prouver dans la pratique ; il n’y a donc pas de place pour l’agression et la violence. Celui qui est attaqué apprend à mobiliser son énergie et celui qui attaque apprend à ne pas être blessé, car la blessure serait le résultat inévitable d’une résistance têtue. Il n’y a ni vainqueur ni vaincu, seulement un apprentissage réciproque.

Pour cette raison, l’aïkido est une des rares disciplines sportives sans aucune forme de compétition.

La tenue

La pratique de l’aïkido s’effectue dans une tenue appelée keikogi (littéralement, « tenue d’entraînement »), souvent appelée kimono. La tenue est blanche, et doit être gardée propre. La pratique de l’aïkido impliquant des saisies sur le keikogi, celui-ci doit être relativement résistant – ne pas choisir des modèles trop fins, les modèles adaptés à la pratique du judo le sont aussi à l’aïkido.

À partir d’un certain niveau, les pratiquants portent le hakama, vêtement traditionnel du samuraï japonais.

Les pratiquants travaillent pieds nus sur les tatamis. Pour les déplacements dans le dojo, le port de zoris (sandales japonaises, ou tongs) est obligatoire.

Les armes

L’aïkido se pratique à mains nues, ainsi qu'avec des armes. Trois armes sont utilisées dans la pratique de l’aïkido :

  • le bokken est un sabre (katana) en bois, réplique du sabre traditionnel des samuraï japonais.
  • le jo est un bâton de bois, d’une longueur de 128 cm en général pour un adulte.
  • le tanto est une réplique de couteau, en bois, d’une longueur totale d’environ 30 cm.

L’achat des armes n’est pas indispensable pour débuter l’aïkido.

L’étiquette

L’étiquette, ou reishiki, est un ensemble de règles destinées à permettre la pratique de l’aïkido dans le respect de ses partenaires, en toute sécurité, sans oublier sa dimension martiale. L’apprentissage de l’étiquette fait partie de l’apprentissage de l’aïkido et se fait durant les cours.

Le cadre légal

Pour les adultes, un certificat médical de non contre-indication à la pratique de l’aïkido est indispensable. Pour les mineurs, en plus du certificat médical, une autorisation parentale (incluse avec la fiche d’inscription) est nécessaire. L’assurance est incluse avec l’adhésion.
L’Aïkido Club Le Pouzin est affilié à la Fédération Française d’Aïkido et de Budo, FFAB, agrément ministériel Jeunesse et Sport N° 06-S-83 du 7 octobre 1985 et du 3 décembre 2004.